Après vérification des coefficients de marée, cap sur la côte vendéenne, par un ciel grisonnant et une brise modérée, pour une quinzaine de flibustiers venus de divers horizons, dont dix resteront à la manœuvre toute la journée.
Pour un terrain de ce genre, où l’on marche sur de gros galets, mieux vaut la chaussure de rando ou de sécurité que la botte de caoutchouc, car nous restâmes à pied sec ou à peu près.
Pierre nous signale assez vite que nous marchons dans des portions de calcédoine, et quand le soleil se montre, nous voyons scintiller les cristaux de quartz. Chacun trouve de quoi alourdir son sac : géodes avec des quartz jaunes, noirs ou blancs, de la baryte, de la tourmaline; nous marchons sur un passage d’argile fossilisée avec des traces d’ammonites et de coquilles.
Après un pique-nique bien mérité autour d’une bouteille d’Oberlin par laquelle Sébastien fêtait son intronisation, nous remontons pour fuir la marée et longeons la côte par un agréable chemin sablonneux pour prendre une photo souvenir.
Deux voiliers filent à l’horizon.
Il est temps de reprendre la route, lestés de nos récentes trouvailles.